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Paroles d’une ex ‘Happiness Manager’

Le 5 octobre 2020

Pour du “mieux-être” en entreprise 

Depuis quelques années, la recherche du bonheur est devenue un sujet central dans nos vies occidentales, une quête indispensable, dans tous les aspects de notre quotidien, y compris au travail. Et oui, étant donné le nombre d’heures que l’on passe à travailler, autant que l’on s’y sente bien. 

Les salariés heureux au travail auraient une productivité supérieure de 43% par rapport aux autres, on comprend donc également le point de vue des directeurs d’entreprises, qui ont plutôt intérêt à mettre le “bien-être” des collaborateurs au coeur de leur système.   

Mais est-ce vraiment le cas ? Et peut-on vraiment parler de “bonheur en entreprise”?  

CHO. Chief Happiness Officer.

En version française ça donne Responsable du Bonheur. Rien que ça. On trouve toutes les caricatures possibles de ce poste sur le web, autour de cette image de celui ou celle chargé(e) de faire oublier le stress aux employés le temps d’un after-work bien arrosé, d’un cours de fitness ou d’un tournoi de ping-pong. Divertir, en somme. Oublier, le reste. 

J’ai été CHO pendant plusieurs années dans une boite de conseil dans le digital à Paris (un tout autre monde que celui dans lequel je me trouve aujourd’hui), et pendant plusieurs années j’ai organisé des after-work bien arrosés, des tournois de pétanque, des jeux à gogo et des dîners gargantuesques. Est-ce que les employés se sont divertis ? Oui. Est-ce que ça les a rendu “heureux” ? J’en doute. 

Pour tendre vers du “mieux-être” (terme que je préfère au “bien-être”), les employés d’une entreprise ont, selon moi, besoin d’être écoutés, de sentir qu’ils forment partie d’un tout, et que leurs opinions et leurs idées comptent. Ouverture, confiance, souplesse seraient peut-être des cartes à jouer.   

Mais alors pour tendre vers le “bonheur”, c’est une autre histoire, et une histoire personnelle. Le divertissement nous fait certes oublier notre stress ou notre mal-être intérieur l’espace de quelques heures ou plus, mais il revient toujours au galop. Aller au-delà nécessite un travail plus profond, dont les outils ne se trouvent pas à l’extérieur. 

C’est là ou le yoga dans sa globalité (pas seulement les postures “cools” instagrammables mais aussi l’aspect méditatif et la respiration notamment) entre en jeu. 

Vous voulez rendre vos employés heureux ? Encouragez-les à prendre ce temps, cette pause, cette opportunité pour qu’ils se retrouvent avec eux-mêmes. Qu’ils fassent LEUR travail pour être bien AU travail.

Concrètement : 

Pourquoi pas… les encourager à respirer, tout simplement, pour oxygéner le cerveau et optimiser une réunion à venir ? La respiration abdominale est la respiration la plus naturelle (c’est celle des bébés) et la plus relaxante qui soit. Quelques minutes à inspirer et à expirer par le ventre, qui se gonfle et se dégonfle comme un ballon, pourrait être la meilleure façon de préparer ou de démarrer une réunion d’équipe.


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Pourquoi pas… aller un cran plus loin en leur donnant l’opportunité d’aller pratiquer le yoga en studio, avec des instructeurs compétents et dans un cadre relaxant ? Leur permettre un réel break au Satnam Club, c’est leur donner un moyen d’épanouissement personnel qui impactera également leur vie professionnelle. C’est faire la différence entre divertissement et transformation.